Les Besson : le seul défaut de Ségolène Royal ?

Publié le par Valentin

Visiblement, les BESSON doivent avoir un problème avec la candidate socialiste à la présidentielle.

Après le claquage de porte du PS, Eric BESSON, futur ex-Député de la Drôme récidive avec le claquage dans ta gueule : dans son livre à paraître prochainement, "Qui connaît Mme ROYAL ?" - en réponse au "Qui connaît M. BESSON ?" lancé vertement par Ségolène au lendemain de la démission du Député - Eric BESSON accuse Royal de « populisme ».  Il déclare : « Je pense en conscience que Ségolène Royal ne doit pas devenir présidente de la République. Je ne le souhaite pas pour mon pays. Je le redoute pour mes enfants. » Ca fait froid dans le dos !

Autre BESSON, autre problème. Sur le tout jeune blog de la section PS de Valence, on apprend que Mme ROYAL sera en "meeting de soutien" à Bourg-lès-Valence le 21 mars prochain. Tous les ténors locaux du PS seront là pour la soutenir. Tous ? Jean-Jacques QUEYRANNE, Didier GUILLAUME, Bernard PIRAS ont répondu présents. Mais ne manquerait-il pas à l'appel Jean BESSON, l'autre sénateur socialiste de la Drôme et figure historique du PS drômois ? Jean BESSON n'aurait certainement pas vu d'inconvénients à participer à un simple meeting de la candidate, incognito, mais de là à organiser un meeting de soutien, d'y participer et de voir son nom sur un tract au côté de Ségolène, faut pas éxagérer !

Décidément, les temps sont durs pour Ségolène. Même si toutes ces petites choses peuvent paraître anodines, elles risquent de faire la différence le 22 avril. Alors que le candidat d'en face réunit son camp et rallie les soutiens jour après jour, Mme ROYAL subit les désistement jour après jour.

J'ai toujours dit que Ségolène ne serait pas Présidente (Je vous rassure, j'ai toujours dit aussi qu'elle ne serait jamais candidate !)

1 - D'abord parce qu'elle n'était pas la candidate préférée des Français et des socialistes. Ce qu'ont exprimé les Français et les socialistes dans les sondages, au moment des primaires, c'était un désir d'avoir une femme candidate mais non une femme présidente. L'idée plaît ! Avec cette candidature, les français étaient fiers de leur démocratie, une démocratie renouvelée, une démocratie moderne. Mais de là à en faire une réalité !  Je crains que sa défaite refroidisse les appareils politiques et qu'il faille attendre désormais de trés nombreuses années avant qu'un parti "institutionnel" réinvestisse une femme à la Présidentielle : c'est le syndrome "Edith CRESSON" !

2 - Alors que Nicolas SARKOZY distillait depuis quelques années l'idée de sa candidature, jusqu'à ce que l'idée deviennent une évidence pour les Français et l'UMP, il a réussi à s'imposer et à réunir 80 % de son camp à la veille de son investiture officielle par l'UMP. Une fois investi et l'UMP rassemblée autour de Nicolas SARKOZY, le candidat pouvait mener une campagne "saine", dégagée des querelles internes et axée sur son programme, ses idées. Et mis à part quelques cas isolés, Sarkozy continue pendant sa campagne à engrengé les soutiens qui ne l'avait pas encore rejoint. Cette image là donne confiance aux Français. Contrairement à Ségolène qui, jour après jour, perd des soutiens.
Un candidat incapable de rassembler ne peut devenir Président.
Là sont les difficultés de Ségolène. D'abord, il y a eu les primaires. On a beau dire que c'est un bel exercice de démocratie, elle a laissé des traces et des rancoeurs dans le camp socialiste. Elle a donc commencé sa campagne alors même qu'elle n'avait pas réussi à rassembler son camp. Dans ces conditions, son énergie ne peut être consacré à 100 % à sa campagne. Non seulement elle doit convaincre les Français mais elle doit aussi continuer à convaincre la France de gauche.

3 - Nicolas SARKOZY déroule son plan de campagne comme un rouleau compresseur. Rien ne semble l'arrêter, comme si tout était prévu, tout était écrit. Pas de place à l'improvisation. Pour les Français, c'est clair, c'est net : "On sait ce qu'il dit, on sait ce qu'il fera".
Ségolène brouille les cartes depuis le début de sa campagne. D'abord distante avec le projet et le parti socialiste, elle préfère faire confiance aux idées des français avec sa démocratie participative. Puis, affaiblie dans les sondages, elle se rapproche du PS et appelle au secours les éléphants (elle comprend enfin qu'elle ne gagnera pas unie avec le PS). Mais voilà, les éléphants, ça trompent énormément ! Qui les voit ? Qui les entend ? Où sont-ils ? Et finalement, hier soir, lors de l'émission "A vous de juger", elle se dit à nouveau électron libre, comme si elle sortait du cercle socialiste, pour s'y mettre juste à côté... La pression Bayrou certainement !

Finalement, cette élection sera certainement salvatrice pour la gauche française, qui a besoin d'une refondation. Elle est tiraillée par sa gauche, que je qualifie d'archaïque, d'idéologique et d'un autre temps, incapable de vivre avec et de comprendre le monde qui nous entoure, et la gauche moderne, pragmatique, qui a compris qu'il fallait s'adapter à la nouvelle donne mondiale ! La salut de la gauche passe pas là.
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J
Besson vient de donner un coup supplémentaire à Ségolène, qui n’en avait pas besoin !...<br /> <br />  <br /> <br /> Les inquiétudes des socialistes sur le fait que Ségolène puisse être éliminée dès le premier tour de la présidentielle sont maintenant tout à fait justifiées…<br /> <br />  <br /> <br /> De plus, il est très vraisemblable que ce qui semble être le détournement des indemnités de la guerre du Golfe 90/91, par François Mitterrand, soit rendu public, prochainement, par le gouvernement…<br /> <br />  <br /> <br /> Cette affaire est disponible sur le Forum « Planète-UMP » :<br /> <br />  <br /> <br /> http://www.planete-ump.fr/t602-D%C3%A9tournement-des-indemnit%C3%A9s-de-la-guerre-du-Golfe-90-91.htm<br /> <br />  <br /> <br /> La présidentielle se jouerait alors principalement entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou.<br /> <br />  <br /> <br /> Et l’avenir politique de Ségolène, ainsi que celui des éléphants, serait définitivement compromis, y compris pour les législatives…<br /> <br />  <br /> <br /> Jean-Charles DUBOC
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